Toi seul a su voir ma valeur lorsque je me refugiais encore dans mes ombres, le soupçon de lumière infime toi tu le percevais pourtant...
J'ai longtemps voulu te blâmer, rejeter la faute sur toi pensant que tu étais la responsable de tout...
Mais un jour sans fin alors que je me refaisais encore une fois notre film dans mon esprit j'ai enfin vu les choses sans filtres...
Je suis désolée d'avoir vu trop tard à quel point ton regard sur moi était essentiel...
J'ai longtemps poursuivi des rêves insaisissables en n'oubliant de me contenter de ce que je tenais déjà entre les doigts...
Si tu savais le nombre de fois où j'ai refait notre histoire depuis cette prise de conscience....
J'aurais tellement aimé pouvoir revenir en arrière et faire les choses de manière différente mais je n'ai pas su le faire et aujourd'hui je m'en mords les doigts...
Tu étais ma lumière dans le brouillard de cette éternité qui n'en finit pas.... Tu étais celle qui était capable de me redonner le sourire avec un simple mot bien choisi...
Je vis aujourd'hui de ces regrets d'hier où je pouvais encore agir... Je te vois aujourd'hui si lointaine mais je ne peux t'en vouloir, tu es faite pour te couvrir de lumière et je suis encore que dans l'ombre incertaine d'un avenir que je ne maîtrise plus...
Je ne peux t'en vouloir d'avoir choisi la vie là où j'ai tant de fois espéré la mort... Tu as été mon élan dans cette vie, mon essentiel et ma bouffée d'air pur...
Même si je ne te l'ai jamais dis tu as été parfaite en tout point c'est juste que je n'étais pas encore prêt à le voir...
Aujourd'hui il ne me reste que le souvenir de ton parfum entre les narines... Tu as pris ton envol et tu as eu raison...
Si tu savais comme j'admire cette manière que tu as d'affronter la vie sans masques dans ta pleine authenticité et dans ta pleine vérité cela je ne sais pas encore le faire et je m'en excuse, pourtant j'ai eu un bon professeur n'est ce pas...
Aujourd'hui je sais à quel point tu grandis, à quel point tu t'eleves et si tu savais combien je suis fière de toi, de celle que tu es devenue à force de coups que je t'ai donné sans même le vouloir...
Je suis reconnaissant à la vie d'avoir permis notre rencontre qui m'a tant appris, tu restes celle qui hante mes pensées à la nuit tombée quand mes paupières sont closes, j'espère au moins que certains de mes échos nocturnes parviennent jusqu'à toi...
Dans la mélopée de mon esprit endormi je crie encore et toujours ton nom, celui qui me brûle les lèvres et que je n'ose plus prononcer depuis que je l'ai bafoué...
Il était une fois un petit bout de nous à travers nos songes...
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